Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 07:51

La décision du gouvernement sur une cession du capital des grands aéroports de province est imminente et pourrait tomber la semaine prochaine, affirme mercredi 30 mars 2011 le quotidien La Tribune, qui ajoute que l'Etat ramènerait sa part de 60% à un peu plus de 10%.

Citant plusieurs sources non identifiées, le journal économique affirme que la décision du Premier ministre François Fillon sur l’ouverture du capital des sociétés exploitantes « pourrait intervenir la semaine prochaine ».

Les aéroports concernés seraient ceux de :

  • Lyon,
  • Marseille,
  • Toulouse,
  • Bordeaux
  • et Montpellier.

Une loi de privatisation pour Nice ?
Pour l’aéroport de Nice, le plus important de province, il faudra passer par une loi de privatisation, selon le journal.

Le dossier est en suspens depuis des mois. Fin février, des sources proches du dossier rappelaient à l’AFP que l’étude de faisabilité était « presque achevée ».
« Après examen des conclusions, le gouvernement aura toutes les cartes en main pour décider de lancer ou non le processus d’ouverture du capital ».

Plusieurs investisseurs privés sont à l’affût, tel Vinci qui ne fait pas mystères de ses ambitions dans le secteur. Le gestionnaire des aéroports parisiens ADP lorgne lui sur l’aéroport de Lyon. Les noms du groupe de services Veolia ou de la banque d’affaires australienne Macquarie circulent également.

L’Etat avait décentralisé en 2004 la gestion aéroportuaire au niveau des collectivités locales, qui détiennent aujourd’hui 15% des grands aéroports régionaux (Nice, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux, par ordre d’importance) au côté des chambres de commerce et d’industrie (25%).
L’Etat a conservé 60%.

En 2005, la loi autorisant l’ouverture du capital d’ADP prévoyait en outre la transformation des principales plateformes régionales en sociétés anonymes en vue de l’ouverture du capital.
Dans cette perspective, Lyon, Toulouse, Bordeaux et Nice ont, dès 2007/2008, abandonné leur statut d’établissement public.

Selon La Tribune, qui cite encore des sources proches du dossier, l’Etat céderait un peu moins de 50%, ce qui lui permettrait de conserver, en s’associant avec les collectivités et les CCI, de conserver la majorité du capital, au moins jusqu’en 2013.

Partager cet article
Repost0
Published by Aumônerie protestante des aéroports - dans Actualité aéronautique et aéroportuaire
8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 18:42

L’État, qui détient 60 % des aéroports de province, lancera au printemps l’ouverture du capital de ceux de Lyon, Toulouse, Bordeaux et Montpellier. L’opération sera finalisée en décembre.

Aéroport régional à vendre. La petite annonce pourrait être prochainement d’actualité. L’ouverture du capital des aéroports régionaux de Lyon, Toulouse, Bordeaux et Montpellier est en effet programmée, a confirmé hier Jacques Sabourin, le délégué général de l’Union des aéroports de France (UAF), lors de la présentation de son bilan annuel.

Les aéroports de province sont détenus à 60 % par l’État, à 25 % par les chambres de commerce et à 15 % par les collectivités territoriales. L’État s’étant engagé à ce que la part publique reste majoritaire jusqu’au 31 décembre 2013, il pourra mettre en vente 50 % moins une action du capital de ces quatre aéroports. Le calendrier est encore flou, mais «l’ouverture devrait se faire cette année », précise Jacques Sabourin. Cela signifie que l’appel à intérêt sera lancé au plus tard en juin. L’État souhaite valoriser au maximum ces quatre aéroports, dont les montants devraient être sensiblement différents. Ainsi, Lyon a enregistré un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros en 2010, avec 7,9 millions de passagers, tandis qu’à l’autre bout de la chaîne, Montpellier a totalisé 21 millions d’euros pour 1,1 million de passagers.

Quelques manifestations d’intérêt sont déjà attendues : celle d’Aéroports de Paris, dont le président, Pierre Graff, a dit qu’il convoitait Lyon. Certaines collectivités pourraient être tentées de monter au capital. Des financiers sont également sur les rangs, comme l’australien Macquarie (qui exploite les autoroutes APRR avec Eiffage), Axa ou Antin, un fonds d’infrastructures de BNP Paribas. Des étrangers, comme le canadien SNC Lavalin, sont également évoqués.

 

Vinci associé à la CDC

 

Selon nos sources, Vinci, l’un des candidats les plus en vue, s’est associé sur ce dossier à la Caisse des dépôts et consignations. Un tandem qui a déjà fonctionné par le passé. «Nous avons toujours manifesté une disponibilité sur le sujet de l’ouverture du capital des grands aéroports régionaux (…) parce que c’est notre métier de concessionnaire exploitant. Nous sommes donc un partenaire naturel», expliquait il y a une quinzaine de jours Nicolas Notebaert, président de Vinci Airports. De fait, le groupe est déjà l’opérateur de neuf aéroports en France, dont celui de Grenoble et de Nantes. En revanche, son rival Eiffage n’est pas du tout intéressé. «Nous n’avons pas de valeur ajoutée sur les aéroports, donc nous ne ferons pas d’offre», affirme Jean-François Roverato, PDG d’Eiffage.

Outre la perspective de l’ouverture du capital de quatre de ses principaux aéroports régionaux, l’Union des aéroports de France a publié sa photographie annuelle. Elle montre une légère croissance du trafic de passagers en 2010 : + 1,3 %. Elle illustre surtout que les low-costs sont désormais au premier rang : leur trafic a fait un bond de 5,75 % cette année. Désormais, ils représentent 29,2 % du trafic des aéroports français (hors ADP). Leur dynamisme a notamment dopé l’an dernier l’activité de Lyon Saint-Exupéry (+10,8 % du trafic des compagnies à bas coûts) et surtout de Bordeaux (+56 %) où une aérogare leur a été dédiée.

 

Source: Le Figaro - Virginie Collet

Partager cet article
Repost0
Published by Aumônerie protestante des aéroports - dans Actualité aéronautique et aéroportuaire
28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 11:35

LA VALETTE — Les évacuations massives d'étrangers fuyant la Libye se sont poursuivies dimanche avec l'arrivée notamment d'un ferry à Malte avec près de 1.800 personnes à bord, alors que 100.000 personnes ont déjà quitté le pays.

"Près de 100.000 personnes", des travailleurs égyptiens et tunisiens principalement, ont fui la Libye dans les pays voisins, selon le Haut commissariat aux Réfugiés (HCR) qui tente de leur venir en aide, et l'exode se poursuit.

Malte a déjà accueilli plus de 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne. Un navire, le Toscana, est arrivé en milieu de journée avec environ 1.800 travailleurs, essentiellement asiatiques, venant de la Thaïlande, du Vietnam, des Philippines, de la Chine ou du Pakistan mais aussi des Egyptiens ou Marocains.

Dans la soirée quelque 300 personnes, dont les ambassadeurs de Malte et du Portugal, sont arrivées par mer à La Valette. Le Premier ministre maltais Lawrence Gonzi a lancé une mise en garde et lancé un apel à l'aide à l'Europe. "Il pourrait y avoir une escalade", a-t-il dit. "Il y a encore des milliers de personnes qui souhaitent venir à Malte".

Dans la Tunisie voisine, le Croissant-Rouge local parle d'une "crise humanitaire" et appelle à l'aide, "plus de 10.000 personnes, en majorité des Egyptiens", ayant fui la Libye lors de la seule journée de samedi en passant par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir.

Plus de 40.000 personnes ont franchi ce poste-frontière en une semaine, dont plus de 15.000 Egyptiens et le flux se poursuivait dimanche.

La Grèce a accueilli dimanche quelque 4.600 étrangers, majoritairement Chinois, évacués de Libye à bord de ferries grecs, a indiqué le ministère de la marine marchande, ce qui porte à plus de 12.000 le nombre de personnes évacuées via la Grèce depuis le début des violences en Libye.

Quatre navires sont arrivés à quai au Pirée, près d'Athènes, et deux autres à Héraklion, en Crète.

En Allemagne, le ministère de la Défense a indiqué dimanche sur son site internet que deux de ses avions Transall C-160 ont évacué la veille 133 personnes de Libye. Les avions ont effectué cette rotation depuis la Crète avec des soldats armés à bord.

Trois avions militaires britanniques ont à nouveau effectué une opération de sauvetage en plein désert pour évacuer 150 étrangers bloqués dans des campements isolés.

Des centaines de Vietnamiens, Indiens ou Philippins qui ont déjà fui le riche Etat pétrolier où ils travaillaient pour les multinationales, ont raconté leur peur de ne pas pouvoir rentrer vivants chez eux.

"J'ai cru que je ne pourrais pas rentrer à la maison. Il y avait beaucoup de tirs à l'aéroport de Tripoli. La situation était vraiment chaotique", a déclaré Vu Van Loi, un des quelque cent travailleurs vietnamiens arrivés à l'aéroport d'Hanoï, tenant se fille entre ses bras.

Les 300 premiers Indiens évacués de Libye sont arrivés samedi à New Delhi à bord d'un avion d'Air India tandis qu'un deuxième appareil avec à son bord près de 250 passagers est arrivé dimanche matin.

Les passagers ont évoqué des scènes de pillages et de brigandage, soulignant qu'ils avaient pu s'échapper de justesse.

Parmi les 258 étrangers arrivés dimanche matin à Catane, en Sicile, à bord du navire militaire San Giorgio, figuraient 121 Italiens mais aussi des Albanais, des Autrichiens, des Algériens, des Belges, des Britanniques, des Croates ou des Français et des Portugais. L'Italie, ancienne puissance coloniale en Libye, a évacué jusqu'à présent environ 1.400 de ses quelque 1.500 résidents dans ce pays.

Les dizaines de milliers de travailleurs étrangers qui ont quitté la Libye par avion, route ou bateau, fuient un pays à feu et à sang où les combats auraient fait de très nombreuses victimes, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, évoquant le chiffre d'un millier de morts.

Partager cet article
Repost0
Published by Aumônerie protestante des aéroports - dans Actualité aéronautique et aéroportuaire
28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 11:34
Le président directeur général d’Aéroports de Paris Pierre Graff a confirmé au quotidien Les Echos l’intérêt que suscite le développement de l’aéroport de Lyon. Face au désengagement annoncé de l’Etat vis-à-vis des aéroports de province, l’acquisition des plateformes aéroportuaires attise les convoitises du secteur privé.



L’aéroport de Lyon intéresse ADP
En marge de l’annonce de son bilan 2010 , ADP se tourne donc vers l’avenir : un futur proche qui pourrait conduire l’entreprise vers le site de Lyon Saint-Exupéry. "Nous serions intéressés, notamment en ce qui concerne l'aéroport de Lyon, avec lequel nous pourrions faire des choses, avec la liaison TGV", indique Pierre Graff au quotidien Les Echos.
Vinci et la Société Générale seraient également sur les rangs pour acquérir des aéroports de province – notamment à Lyon, donc, mais aussi Bordeaux et Nantes – dont l’Etat devrait prochainement officialiser son retrait.
Partager cet article
Repost0
Published by Aumônerie protestante des aéroports - dans Actualité aéronautique et aéroportuaire
28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 11:17

Etienne Schouppe a remis l'idée d'un terminal Low Cost à l'aéroport de Bruxelles sur le tapis. Il tente de faire passer deux projets d'arrêtés royaux au gouvernement fédéral.

 

Etienne Schouppe tenterait de forcer la main de ses collègues du gouvernement fédéral pour faire passer deux projets d'arrêtés royaux susceptibles d'ouvrir la voie à l'exploitation d'un terminal low cost à l'aéroport de Bruxelles, indique la Libre Belgique. Les deux textes visent à modifier l'arrêté royal octroyant la licence d'exploitation de l'aéroport national et celui relatif au statut de la société gestionnaire du site. "Le titulaire peut faire varier la qualité et le champ de certains services, terminaux ou parties de terminaux de l'aéroport dans le but d'offrir des services personnalisés ou de dédier un terminal spécifique ou des parties de terminaux à un usage particulier", indique l'un des textes modifiant l'arrêté royal sur la licence d'exploitation.

 

Les riverains furieux

Pour faire passer son projet, Etienne Schouppe argue du fait qu'il a l'obligation d'assurer la transposition de la directive européenne sur les redevances aéroportuaires, laquelle doit effectivement être traduite dans la législation belge d'ici le 15 mars prochain. Selon cette directive, les Etats membres peuvent permettre à un gestionnaire d'aéroport d'imposer des redevances aéroportuaires différenciées.

Les riverains de l'aéroport, qui redoutent un accroissement des nuisances sonores avec l'arrivée d'un terminal low cost, dénoncent la démarche du secrétaire d'Etat.

Partager cet article
Repost0
Published by Aumônerie protestante des aéroports - dans Actualité aéronautique et aéroportuaire