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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 09:11
Etonne-toi... (par Gabriel Ringlet)

Etonne-toi de toi.

Accueille la polyphonie qui t’habite.

Les couleurs de ta palette sont plus que tu ne l’imagines.

Réveille les lumières de ton vitrail intérieur.

As-tu déjà contemplé un vitrail de près ?

Vu de l’extérieur, il paraît gris et triste.

Il faut entrer dans le sanctuaire ou la maison.

Et s’asseoir.

Pas seulement un jour, une fois.

S’asseoir souvent, quelques minutes,

mais à des heures différentes,

quand il fait beau soleil, quand il fait pluie,

par temps de neige ou de brouillard.

Quelle vie, un vitrail !

A chaque saison du jour une lumière nouvelle.

Assieds-toi près de toi,

Respire un bon coup,

Laisse un peu de souffle t’envahir,

Et dis-toi que le premier vitrail,

C’est toi.

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Published by Aumônerie protestante aux aéroports
12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 07:58

 

 

            Le rythme métro-boulot-dodo, la solitude de la vie citadine dans les rues encombrées de marcheurs pressés qui avancent tête baissée, le bruit des voisins qui ont oublié qu'ils ne sont pas seuls dans l'immeuble, l'aspiration à vivre autre chose que le traintrain de la vie quotidienne ont inspiré maints chanteurs de variété…

        Tout quitter pour voyager au loin, s'élancer vers de grands espaces inconnus, partir pour le pays de nulle part comme le disait un petit garçon tiraillé entre des parents désunis, comment le faire quand on a tout juste de quoi vivre au quotidien?

          Il reste l'option de la terrasse de l'aéroport de Paris-Orly, sur laquelle on peut aller rêver aux voyages qu'on n'a pas les moyens de faire. En 1963, tout juste deux ans après l'inauguration du terminal sud, Gilbert Bécaud écrit sa célèbre chanson intitulée Dimanche à Orly.

A l´escalier 6, bloc 21,
J´habite un très chouette appartement
Que mon père, si tout marche bien,
Aura payé en moins de vingt ans.
On a le confort au maximum,
Un ascenseur et un´ sall´ de bain.
On a la télé, le téléphone
Et la vue sur Paris, au lointain.
Le dimanche, ma mère fait du rangement
Pendant que mon père, à la télé,
Regarde les sports religieusement
Et moi j´en profit´ pour m´en aller.

Je m´en vais l´ dimanche à Orly.
Sur l´aéroport, on voit s´envoler
Des avions pour tous les pays.
Pour l´après-midi... J´ai de quoi rêver.
Je me sens des fourmis dans les idées
Quand je rentre chez moi la nuit tombée.

A sept heures vingt-cinq, tous les matins,
Nicole et moi, on prend le métro.
Comme on dort encore, on n´se dit rien
Et chacun s´en va vers ses travaux.
Quand le soir je retrouve mon lit,
J´entends les Boeings chanter là-haut.
Je les aime, mes oiseaux de nuit,
Et j´irai les retrouver bientôt.
Oui j´irai dimanche à Orly.

Sur l´aéroport, on voit s´envoler
Des avions pour tous les pays.
Pour toute une vie... Y a de quoi rêver.
Un jour, de là-haut, le bloc vingt et un
Ne sera qu´un tout petit point.

 

            De nos jours encore, la terrasse d'Orly reste, pour les rêveurs de tous bords, un moyen de s'évader sans débourser un sou… Alors rêvons, rêvons encore, tant qu'il en est encore temps!

 

                                                                                                Anniel Hatton

 

Un dimanche à Orly
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Published by Aumônerie protestante aux aéroports
11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 21:35

 

 

   Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
         

j’ai compris qu’en toutes circonstances,


j’étais à la bonne place, au bon moment.


Et alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle estime de soi.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,


j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle


n’étaient rien d’autre qu’un signal 
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.


Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle authenticité

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,


j’ai cessé de vouloir une vie différente,


et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue 
à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle maturité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,


j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation,  ou une personne,


dans le seul but d’obtenir ce que je veux,

sachant très bien 
que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts, 


et que ce n’est pas le moment.


Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle respect.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire :


personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.


Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.


Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle amour-propre.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire des grands plans.


Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, 
quand ça me plait et à mon rythme.


Aujourd’hui, j’appelle ça simplicité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison,


et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.


Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,


j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.


Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.


Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle plénitude.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,


j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.


Mais si je la mets au service de mon cœur,


Elle devient un allié très précieux.

 

Texte de Ken Mc Millen, dit par Charlie Chaplin

 

Source :

http://japprendslapoesie.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/06/15/le-jour-ou-je-me-suis-aime-pour-de-vrai-texte-dit-par-charli.html

Le jour où je me suis aimé pour de vrai...
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 20:13
L'arbre du voyageur

Dans les pays tropicaux, trouver de quoi se désaltérer quand on se déplace dans la campagne, et qu'on est peu fortuné, est bien souvent une gageure.

A l'île Maurice, il existe, paraît-il, un arbre essentiel à la survie du marcheur assoiffé, un arbre qu'on appelle l'arbre du voyageur.

La forme de cet arbre vivace au feuillage persistant est spectaculaire. Du haut de ses quelque vingt mètres, il se dresse sur le ciel bleu comme un éventail géant qu'une main immense aurait planté là en attendant d'en avoir besoin. Ses feuilles en forme de coupe recueillent l'eau de pluie, mais forment en même temps de magnifiques repaires à moustiques. Ses fruits attirent les oiseaux en grand nombre, et ses fleurs blanches les touristes émerveillés par une telle splendeur. Quant au voyageur altéré, il peut étancher sa soif en entaillant la tige qui soutient ses feuilles et qui constitue un véritable réservoir d'eau accessible à tous.

Fasciné par une telle originalité de la nature, l'architecte en chef Alain Davy s'en est inspiré pour imaginer avec son équipe un aéroport qui s'intègre harmonieusement dans son environnement: c'est le nouvel aéroport de l'île Maurice, l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam (SRR).

"Avec une superficie de 56 900 m², cette aérogare est la plus grande infrastructure jamais construite à Maurice pouvant accueillir jusqu'à 4,5 millions de passagers par an,…

Malgré 140.000 tonnes d'acier (soit l'équivalent d'une fois et demie le poids de la tour Eiffel), l'impression de légèreté domine, et le toit fait référence à l'arbre du voyageur [le ravenala], plante tropicale très présente sur l'île Maurice. La partie centrale symbolisant le tronc abrite le hall d'entrée, tandis que les "palmes" sur les côtés desservent les salles d'embarquement, lesquelles offrent une vue sur les montagnes mauriciennes et le lagon de Blue Bay.

Ce terminal est aussi une référence en matière de développement durable, en symbiose avec le concept "Maurice Ile Durable" considéré par l'Etat mauricien comme une priorité nationale. Il est équipé de 264 panneaux photovoltaïques, de systèmes de récupération d'eau de pluie, d'éclairages naturels des espaces publics ou encore de circuits végétalisés (patios arborés, jardins verticaux plantés d'espèces tropicales, murs d'eaux…)" (communiqué ADPI)

Alors, il est vrai que dans tous les aéroports du monde, rien n'est gratuit. Espérons tout de même qu'à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam de l'Ile Maurice aucun voyageur en détresse ne mourra de soif faute de piécettes adéquates dans sa poche…

Anniel Hatton

Sources:

http://www.aujardin.info/plantes/arbre_voyageur.php

Communique de Presse Aéroports de Paris du 2 septembre 2013

L'arbre du voyageur
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 08:20

                                        

     Entouré d'une chevelure brune bouclée, son visage s'éclaire fréquemment d'un sourire accueillant. La pasteure  Anne-Laure  Danet est toujours prête à s'arrêter quelques instants pour bavarder chaleureusement avec celui ou celle qui l'aborde.

   Après avoir occupé différents postes au cours des années, du pastorat en paroisse par une responsabilité nationale au Pôle national de formation de l’EPudF,  en passant par la coordination de la formation permanente des pasteurs de la CPLR, depuis quelques années, elle évolue au Défap, ce qui l'a conduite à voyager par monts et par vaux.

 

Anne-Laure, peux-tu te présenter plus précisément et expliquer ce que tu fais actuellement? Mais et tout d'abord, qu'est-ce que le Défap?

     Le Service Protestant de Mission-Défap est le service missionnaire des Eglises réformées et luthériennes en France. Il a été créé en 1971, à la suite de la CEVAA, une communauté d’Eglises d’Afrique, du Pacifique, et des Eglises réformées et luthériennes de France, d’Italie et de Suisse. Cette période correspond à un changement de modèle missionnaire : d’un modèle paternaliste, on est passé à un modèle communautaire. Le Défap est le département français de la CEVAA, il développe aussi des liens avec des Eglises qui ne sont pas membres de la CEVAA.

 

De nos jours, comment comprend-on la notion de mission?

             La mission au XXIème siècle cherche à développer un nouveau modèle. Depuis la création de la CEVAA, chaque Eglise est en mission là où elle se trouve enracinée. Il s’agit de s’adapter au contexte actuel pour répondre à notre vocation  d’annoncer  la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Nous vivons dans une société mondialisée, sécularisée et multiculturelle et sommes confrontés à de nouvelles problématiques.

    La mission aujourd'hui développe 3 axes :

            -Evangéliser là où nous vivons,

            -rendre visible l’universalité de l’Eglise,

            -vivre l’interculturalité dans l’Eglise.

 

Existe-t-il encore des missionnaires qui s'engagent à vie à partir ailleurs?

     Il n’y a plus comme autrefois de missionnaires qui partent à l’étranger. Tout croyant en Jésus-Christ est missionnaire, il est appelé à témoigner en paroles et en actes dans son existence personnelle et avec les autres par son engagement communautaire de l’amour de Dieu pour chaque femme et chaque homme de ce monde.  

    Entre Eglises, l’objectif est plutôt de nous entraider pour que chaque Eglise puisse pleinement être missionnaire.

 

Le ministère que tu exerces actuellement t'amène à effectuer des voyages fréquents. Où vas-tu en général?

         Mon poste est d’abord de soutenir les Eglises réformées et luthériennes en France à maintenir vive cette dynamique missionnaire.

      Concrètement, il s’agit de les visiter pour les encourager dans leur réflexion biblique et théologique en leur proposant des animations, des formations, des outils pédagogiques, et de les accompagner dans des projets avec des Eglises soeurs dans le monde.

           Par ailleurs, je suis responsable des liens avec des Eglises protestantes au Nicaragua et particulièrement avec la faculté de théologie protestante de Managua, et aussi des liens avec l’Eglise réformée à Madagascar,  la FJKM.

 

J'ai eu la joie de t'accueillir dans un de nos bureaux d'aumônerie quand j'étais sur la plateforme de Roissy, il n'y a pas si longtemps encore. Tu m'as dit que cette fois-là, comme souvent lors de tes voyages outremer, tu as reçu comme une gifle le contraste entre l'intense pauvreté du pays dont tu venais, et l'insolente richesse de nos aéroports européens: magasins de luxe à foison, restaurants et stands d'alimentation à tous les tournants de coursives, etc… Que peux-tu en dire?

    Il est vrai que les écarts économiques Nord-Sud se creusent. Bien sûr, la crise économique touche l’Europe, et il y a aujourd’hui une réelle précarité pour bon nombre de nos concitoyens. Mais c’est sans commune mesure avec ce que j’ai vu à Madagascar qui vit un véritable drame humanitaire, même si des signes d’améliorations sont notables depuis les dernières élections.

     La mission consiste à ouvrir nos yeux, à élargir notre regard sur d’autres réalités que les nôtres.

      C’est précisément dans ce contexte que les liens avec les Eglises sœurs dans le monde rendent visible cette unité en Christ, par l’intercession, la solidarité vécue dans une dynamique de réciprocité où chacun est reconnu comme un frère, une sœur.

      Dans cette perspective, nous cherchons à développer des rencontres sous de multiples formes : jumelages, camps de jeunes, envoyés pour des périodes d’un ou deux ans pour du soutien dans des domaines demandés par les Eglises elles-mêmes (enseignement, santé, agriculture, etc.)

 

Ta mission consiste-t-elle essentiellement à enquêter sur la situation des populations auxquelles tu rends visite, ou cherches-tu  à participer à la création d'une plus grande solidarité entre les peuples, les églises et les pays avec pour but une plus grande justice et davantage d'équité?

      Il s’agit de témoigner des valeurs du royaume de Dieu. Elles commencent par la paix, c’est à dire la réconciliation avec Dieu, avec soi-même et avec les autres, entre les peuples. 

        Il n’y a pas de paix sans justice. Dénoncer les injustices, lutter contre tout ce qui avilit l’être humain et témoigner d’une vie libre, apaisée et réconciliée est notre travail missionnaire. A chaque situation, il est nécessaire d’en trouver les formes concrètes.        

           Evidemment, nos actions sont modestes, l’essentiel est qu’elles soient signe d’espérance et de vie renouvelée.

 

                                                                             propos recueillis par Anniel Hatton

 

Pour en savoir plus:

http://www.defap.fr/

 

                                    

 

 

La mission revisitée au XXIème siècle
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 09:33
Il n'y a pas d'avion pour aller vers Dieu…

Rémi a cinq ans.

Il revient d'un voyage aux Canaries avec sa grande sœur et ses parents.

Dans ses mains, il tient précieusement un livre de coloriages offert par l'aéroport à ses passagers les plus jeunes.

Il regarde l'image d'un aéronef de bonne taille sur la couverture, et, d'un air pensif, il déclare:

"On peut aller aux Canaries avec un gros avion, mais c'est dommage… parce qu'il n'y a pas d'avion pour aller voir Dieu!"

Des dizaines de panneaux d'affichage de toutes tailles et de toutes formes, avec des centaines de destinations…

et des passagers qui, en cherchant du regard la porte où ils doivent se rendre, se retrouvent soudain confrontés avec leurs angoisses les plus profondes, des peurs diffuses sur lesquelles ils n'arrivent pas toujours à mettre des mots, des questionnements existentiels qui remontent à la surface.

Avant de passer par le portique de sécurité, certains se mettent en quête d'un lieu de prière qui les sécurise, et, accessoirement, d'un aumônier à qui parler pour se rassurer: "Une petite prière avant de partir, s'il vous plaît…" C'est vrai que ça fait un peu magique, mais va-t-on refuser de prier avec une personne en plein désarroi sous prétexte que sa théologie est approximative?

Le pasteur Pierre de Mareuil est un de ces aumôniers qui arpentent le terrain au quotidien, accueillent, écoutent, renseignent et guident au rythme des besoins de chacun. Il couvre des dizaines de kilomètres chaque jour, rencontre des voyageurs et des salariés de tous horizons, anime des moments de prière et des cultes sur la plateforme de Roissy-CDG...

Pour en savoir plus:

Evangile et Liberté n°278, Avril 2014

Paroles Protestantes n°387, Juin-Juillet-Août 2014

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 08:20

 

 

DSCN5537.JPG

 

  Au milieu de hangars plus ou moins bien entretenus, d’espaces de stationnements bondés, de camions de livraison de toutes tailles, apparaît un clocher en bois… Approchons-nous un peu… et voici que se dévoile à nos yeux une petite chapelle digne de « la petite Maison dans la Prairie ».

Bienvenue en « zone Juliette » de l’aéroport d’Orly !

Sur la plupart des bases américaines installées en Europe pendant la deuxième guerre mondiale, de petites chapelles du même style ont été construites, lieux de culte interreligieux que des aumôniers militaires de différentes confessions se partageaient équitablement. Un pasteur américain qui a servi sur différentes bases militaires se souvient : « Les armées américaines étaient soucieuses de permettre à leurs soldats de pratiquer leur foi comme ils l’entendaient. Elles avaient donc édifié des lieux de ce genre avec très peu de signes religieux, de manière à ce que chacun s’y retrouve. En général, les israélites s’y rassemblaient le vendredi soir pour l’office du Shabbat, tandis que protestants et catholiques se partageaient le samedi et le dimanche pour célébrer cultes et messes. »

Dans la « chapelle américaine » d’Orly avait été aménagé un petit appartement qui fut naguère occupé successivement par un couple de pasteurs et un ou deux prêtres officiant sur la plateforme en tant qu’aumôniers.

Actuellement, cette chapelle, dont l’entretien a laissé à désirer au cours des années, n’est plus utilisée à des fins religieuses. Des projets de réhabilitation sont en cours…

 

                                                                                                            Anniel Hatton

 

 

DSCN5536.JPG

 

pour aller plus loin, un article intéressant quoiqu'un peu ancien : 

http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2001.lebrun_p&part=48378

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Published by Aumônerie protestante aux aéroports - dans Actualité aéronautique et aéroportuaire
11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 05:55

Seigneur,

nous voici devant toi,

le cœur rempli de reconnaissance,

heureux d’être en ta présence,

en ce jour où l’on célèbre Pâques

dans tous les pays du globe bleu.

 

Christ est ressuscité !

 

Dans un monde où foisonnent les mauvaises nouvelles,

c’est une bonne nouvelle que nous voulons proclamer :

Christ est ressuscité !

 

Nous sommes des étrangers sur la terre,

perpétuels voyageurs en quête d’autre chose,

souvent insatisfaits de la vie que nous menons.

 

Donne-nous, Seigneur, se savoir nous satisfaire

de ce que tu nous donnes de vivre,

et de nous réjouir, jour après jour,

de l’amour dont tu as fait preuve envers nous

par la mort sur la croix

de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

 

Nous te remettons ce moment d’adoration,

te demandant de nous parler

par chacune des étapes de ce culte,

afin que nous puissions continuer notre route,

encouragés et revigorés par la force

que ton Esprit nous insuffle au quotidien.

 

Béni sois-tu Seigneur !

 

Anniel Hatton

 

 

 

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Published by Aumônerie protestante aux aéroports - dans Spiritualité
10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 20:25

 

 

DSCN0238

 

Entendu à Roissy:


En passant devant le centre spirituel du T2F, une passagère s'exclame: "Je n'aime pas ces salles de prière... Elles me terrifient!" Puis elle ajoute: "Les gens qui ont la foi me font peur..."


Un accueillant d'Euro-Disney, avec lequel je taille une bavette pendant qu'il attend ses "clients", finit par me dire au moment où je prends congé: "Parler de foi de nos jours, c'est dangereux. Moi, je m'abstiens!"


Une femme médecin en transit s'apprête à se rendre dans un pays du Tiers-Monde où elle va pouvoir travailler à la rééducation d'handicapés moteurs très atteints. Après un moment de prière en commun, elle déclare: "La foi est essentielle pour vivre. C'est ce qui me donne la force de faire ce que je fais au quotidien."


Quant à une jeune femme qui occupe un poste d'agent d'escale dans une grande compagnie aérienne, elle avoue que, sans la foi, elle aurait bien du mal à exercer son métier correctement: "La foi, c'est ce qui m'aide à garder ma maîtrise de moi vis-à-vis des passagers les plus désagréables ", dit-elle avec la plus grande conviction. "Quand je sens que je risque de craquer, je lance une petite prière vers le haut, et je me sens mieux..."

   

                                                                                         Anniel Hatton

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Published by Aumônerie protestante aux aéroports - dans La vie des aumôneries
20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 06:40

 

DSCF4958.JPG

 

Pour beaucoup, la fête de Pâques est synonyme d’œufs en chocolat et de gigot d’agneau pour accompagner le repas familial. Les origines de Pâques sont cependant à décrypter entre nos traditions culturelles et notre héritage judéo-chrétien. Comment les interpréter et les vivre ici et ailleurs ?

L’événement de Pâques est au cœur de la foi chrétienne par la célébration de la résurrection du Christ qui atteste la victoire de la vie sur la mort et le péché. Pâques est l’accomplissement des Écritures par l’enseignement de Jésus, il inaugure pour l’humanité une vie nouvelle et éternelle. La Pâque juive est déjà une brèche, un passage de l’esclavage à la liberté pour un peuple, en route vers la promesse de Dieu. La résurrection du Christ proclamée au matin de Pâques brise la résignation humaine, pour faire jaillir la puissance de la vie, la puissance de l’amour de Dieu pour l’humanité.

Aujourd’hui, la vocation des chrétiens, au-delà de traditions sympathiques, s’inscrit dans cette transmission et ce partage essentiel du message. C’est-à-dire la capacité à proclamer à ceux qui cherchent un sens et une espérance à leur vie, qu’il y a, à la suite du Christ, des repères pour vivre, des chemins pour aimer et être aimé. Faire entendre, sans imposer, la parole qui ouvre un long chemin de confiance et de liberté, débuté depuis les patriarches. Inviter chacun à placer sa vie devant Dieu pour se laisser transformer par lui. Dénoncer quand la vie du monde est menacée, quand la dignité humaine est bafouée.

La résurrection est une réalité constitutive de la foi, qui trouve sa source dans l’événement de Pâques et donne sens à la vie toute entière.

La résurrection ne concerne pas seulement l’au-delà de notre mort, mais bien le présent de l’aujourd’hui de la vie chrétienne.

Croire en la résurrection, c’est faire en sorte que le pardon et l’amour puissent être toujours victorieux et recréateur.

Croire n’est pas une invitation à la passivité, ni une fuite hors des réalités de ce monde mais bien une mobilisation, une marche nouvelle, nourrie et fortifiée par la proclamation des disciples :


Il est ressuscité !

 

Daniel Cassou, pasteur de l'Eglise Protestante Unie de France

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